Conseil en Gestion de Crise

La situation est devenue très tendue sur le campus lyonnais de la prestigieuse école. Syndicats et élus étudiants reprochent à la présidence de ne pas prendre au sérieux les témoignages de harcèlement et d’agressions qui lui sont signalés.

L’enquête réalisée par le service d’Inspection Générale de l’Education, du Sport et de la Recherche a révélé “27 situations de violences sexuelles et sexistes” depuis 2017. Elle pointe le “manque de cohérence” de la direction lorsqu’elle a été informée.

Selon France TVinfo.fr, citant le rapport de l’IGESR, “neuf cas “relèveraient de la qualification de viol”, d’après la synthèse du rapport, précisant que les victimes sont des étudiantes, à l’exception d’un cas masculin. “Les personnes mises en cause sont pour la moitié d’entre elles des étudiants, ajoutent les inspecteurs. Pour l’autre moitié, il s’agit de cinq enseignants, de cinq autres personnels de l’ENS, de quatre personnes extérieures ou non identifiées.” (…) Selon le rapport d’enquête, “le manque de cohérence dans le traitement des situations, le peu d’empressement à agir, a conduit à une impossibilité de clôturer les instructions” et “a contribué à construire un sentiment d’incertitude, de peur et de défiance qui s’est installé chez les victimes présumées”.

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