Conseil en Gestion de Crise

Aucun incident n’a toutefois été signalé, a assuré l’administration pénitentiaire.

C’est une panne qui aurait pu avoir de graves conséquences. Pendant plus de cinq heures lundi 25 octobre, une panne a affecté “environ la moitié” des près des 15.000 bracelets de surveillance électronique et anti-rapprochement utilisés sur le territoire français, a indiqué mardi l’administration pénitentiaire.

“L’incident a duré de 16h10 à 21h50. La panne a été résolue vers 18h25, heure à partir de laquelle les bracelets se sont tous reconnectés progressivement, jusqu’à un retour à un fonctionnement normal à 21h50”, a-t-elle précisé. “A ce stade, aucun incident découlant de cette interruption de service n’a été signalé”, a-t-elle assuré. 

Selon l’administration pénitentiaire, la panne du dispositif de Thales a concerné “environ la moitié des équipements actifs sur le territoire sur un total de 14.500 personnes placées sous surveillance électronique et 350 sous bracelets anti-rapprochement”, utilisés pour empêcher les auteurs de violences faites aux femmes de s’approcher de leurs victimes. 

“Les personnes placées sous surveillance n’avaient pas la possibilité de se rendre compte de l’incident en cours”, a encore indiqué l’administration pénitentiaire. Toutes les alarmes qui auraient dû se déclencher pendant la panne ont en outre été stockées par le logiciel et font depuis l’objet d’une analyse, a-t-elle ajouté.

Thales “a immédiatement mobilisé ses équipes, en étroite collaboration avec le sous-traitant et l’administration pénitentiaire, pour identifier la cause du problème, rétablir le service au plus vite et effectuer des tests complémentaires”, a réagi un porte-parole du groupe, qui se dit “pleinement mobilisé pour éviter que cela ne se reproduise”. Les premières analyses montrent que “l’interruption de service a été causée par une mise à jour du réseau par le sous-traitant fournissant la connectivité des bracelets électroniques”, a-t-il affirmé.

Le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti a demandé au directeur de l’administration pénitentiaire de recevoir les responsables du dispositif au sein de Thales pour qu’ils “apportent toutes les clarifications nécessaires et précisent les dispositions prises pour qu’un tel incident ne se reproduise plus”, a indiqué l’administration.
 

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