Conseil en Gestion de Crise

Baptisé Black Shadow, le groupe de hackers a mis la main sur les données d’un célèbre site de rencontres LGBT israélien, baptisé Atraf. 

“A la suite d’une demande (israélienne), le moteur de recherche Google a bloqué l’accès aux sites du groupe Black Shadow”, a tweeté le ministère de la Justice, ajoutant que la plateforme Telegram avait également supprimé le compte de ce groupe de hackers.

Plus tôt, “Black Shadow” a diffusé des données de nombreux utilisateurs du site de rencontres LGBT Atraf sur Telegram, dans un fichier à télécharger qui a été retiré peu de temps après sa mise en ligne, a constaté l’AFP.

Le groupe, présenté par des experts comme lié à l’Iran, avait menacé de révéler des données personnelles liées au site de rencontres s’il ne recevait pas “un million de dollars d’ici 48 heures”. Parmi les informations figurent selon les hackers le nom des utilisateurs, mais aussi l’historique de leur géolocalisation ou encore le statut VIH pour ceux qui avaient choisi de l’afficher.

Ces derniers avaient revendiqué ce 30 octobre l’infiltration des serveurs du site d’hébergement israélien Cyberserve, sur lesquels étaient stockés les données d’Atraf.

Keren Elazari, spécialiste de cybersécurité à l’université de Tel-Aviv, a affirmé que ce piratage ressemblait à de précédentes cyberattaques iraniennes.

“Il s’agit de la même technique, des mêmes outils et du même comportement avec les fuites de données, les menaces et l’exigence d’une rançon”, a-t-elle déclaré à l’AFP. Selon elle, “les hackers iraniens tentent de créer un malaise auprès des entreprises et citoyens israéliens”.

Ce 2 novembre, le groupe a par ailleurs diffusé les dossiers médicaux liés à près de 300.000 patients israéliens. Il assure qu’ils contiennent des résultats d’examens ou des listes de rendez-vous. Les données auraient cette fois été dérobées par l’infilstration des systèmes de l’institut médical Machon Mor

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