Conseil en Gestion de Crise

Alors que l’est de l’île de Rhodes (Grèce) est en proie aux flammes, les autorités ont décidé d’évacuer les touristes en urgence, pour assurer leur sécurité, rapporte TF1 Info.

Déjà plusieurs jours que la Grèce connaît des températures intenses. Sur une des îles très touristiques du pays, Rhodes, des paysages apocalyptiques d’incendies sont venus gâcher les panoramas traditionnels, ainsi que le séjour des vacanciers. En effet, comme l’explique TF1 Info, samedi 22 juillet, cinq jours après le départ de puissants incendies sur l’île, des milliers de touristes ont dû être évacués en urgence, malgré le travail acharné des pompiers qui ne parviennent plus à contenir les flammes. Le voyagiste TUI a annoncé la suspension de ses vols, dimanche en milieu de journée.

D’importants moyens mobilisés

D’après nos confrères qui ont dépêché une équipe de journalistes sur place, des centaines de familles ont dû fuir l’île en longeant la route. Certains ne sont même pas habillés complètement, à croire qu’ils sortaient de la plage. Ainsi, des touristes vêtus, pour la plupart, de maillots de bains avec quelques affaires dans les mains se sont dirigés vers une zone sécurisée. L’opération d’évacuation a été coordonnée, notamment grâce à l’aide de dizaines de bateaux.

Sur l’île, les secours semblent acculés par l’intensité des feux. D’après ERT tv, une chaîne de télévision locale citée par nos confrères, pour survivre aux feux, certains pompiers ont dû se cloîtrer dans un monastère. Les vacanciers, eux, accusent le coup. “Ce sont les vacances de la peur. Il y a des nuages sombres de partout. Je n’ai jamais vu quelque chose comme ça. C’est comme dans un mauvais film”, confie une touriste dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. Une touriste française a confié à RTL avoir eu la peur de sa vie en voyage les flammes près de son hôtel. “On a marché pendant 3h30 en sachant qu’on était des milliers, les uns derrière les autres. On s’est rendu compte que le feu allait plus vite que nous. Donc on s’est retrouvés à côté des flammes, à quelques mètres, avec une chaleur épouvantable”, raconte-t-elle. Avant de confier en larmes : “C’est la première fois que j’ai eu peur pour nos vies parce que j’ai vraiment cru qu’on allait rester là et qu’on n’y arriverait pas.” Samedi 22 juillet au soir, 173 pompiers et cinq hélicoptères essayaient toujours d’éteindre les incendies sur l’île.

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